Lorsque l’on parle autonomie, nous entendons bien sûr  » le faire par soi-même ». Alors facile, me direz-vous, quand il s’agit de faire une pâte à crêpe.
C’est un peu différent lorsque l’on commence à vouloir ouvrir plusieurs kilos de noix et noisettes après les avoir soigneusement ramassées.
Toutes ces activités sont réellement satisfaisantes quand elles sont réalisées sans effort.
Pour certains, la difficulté se situera au niveau de la patience engagé et pour d’autres, comme moi par exemple, au niveau de la force et l’endurance de certaine partie du corps, et là il s’agit des mains.
Créativement, il est toujours possible de trouver « SA » propre solution, et c’est avec joie que je vous partage la mienne.

Afin de ne pas solliciter le canal carpien de ma main avec un casse noix/noisettes classique, il m’est venu l’idée d’utiliser un marteau.
Cela m’a permis de venir à bien de ma tâche sans effort et surtout pendant de nombreuses heures.
J’ai alors découvert que l’émotionnel avait un énorme impact sur le fait de ne pas réduire en bouilli les noisettes.
Lorsque le coup de marteau est porté avec peur de réduire la noisette en purée, la coque ne se cassait pas, et lorsque le coup est apporté avec volonté, la noisette finissait totalement écrasée. Le juste milieu est de savoir que c’est possible, sans volonté d’y arriver, en laissant faire l’alliance de notre corps avec le marteau et de se reposer le mental pensant ce temps, il y a juste à profiter de l’instant.